Camille-Auguste GASTINE

(Paris, 1819 – 1867)

L’Assomption de la Vierge

vers 1840

Crayon noir, rehaut de craie blanche

265 x 210 mm

Petites rousseurs
Cachet aux initiales de l’artiste C.A.G en bas à droite

Cadre XIXe de style Rocaille en bois de chêne mouluré et doré

Camille-Auguste Gastine eut à tour à tour pour maîtres Nicolas-Auguste Hesse, Paul Delaroche ainsi que François Édouard Picot. Il expose pour la première fois une Sainte Famille au Salon de 1844, puis voyage en Italie et séjourne à Rome où il puise son inspiration auprès des primitifs italiens et des maîtres de la Renaissance. Homme profondément croyant, il consacra son art à la religion.

Ill.1 Pierre-Claude-François Delorme (Paris, 1783-1859), Sèvres, Vitrail de Manufacture de Sèvres, Vitrail de l’Assomption de la Vierge, vers 1840, Église l’Assomption de la Vierge, Notre-Dame-de-Lorette, Paris.

Camille Auguste GASTINE, Déposition, dessin ancien 1850, Paris

D’une légèreté aérienne, la Vierge est élevée au Ciel, nimbée de lumière, bras tendus en geste d’oraison, tournant son regard vers le Très-Haut. Notre dessin représente l’Assomption de Marie, mère de Jésus, c’est-à-dire son élévation vers Dieu après sa mort. L’évènement n’est pas rapporté dans les Évangiles mais il est particulièrement en vogue au XIXème siècle en France. La piété mariale connaît alors un important renouveau dans les milieux catholiques, et la représentation de l’élévation miraculeuse du corps et de l’âme de Marie est souvent représentée par les artistes. Ici, le drapé bouillonnant délicatement rehaussé de craie blanche par Gastine, accentue le mouvement ascendant de la Vierge. Cette esquisse est préparatoire au vitrail situé dans l’Oratoire de l’Église Notre-Dame-de-Lorette, conçu en collaboration avec le peintre néoclassique Pierre Claude François Delorme (1783-1859).

640 €

Bibliographie

Notice sur Gastine (Camille-Auguste), artiste peintre, mort le 3 avril 1867 / (signé : E. A. G.), 1867, Bibliothèque nationale de France.