Giacomo Conti, Troubadour

Giacomo Conti

(Messine, 1818 – Florence, 1889)

Il Trovatore

1843

172 x 225 mm

Crayon noir

Inscription à la plume et à l’encre en bas
au centre Scese ; varcò le porte// Stette ;
guardolle ancor: E gli scoppiava il cor
// Come per morte. —Berchet.

Signé et daté au crayon en bas à droite

Cadre 31 x 36,5 cm

Le purisme italien, mouvement artistique d’esprit catholique, s’inscrit dans le sillage du courant nazaréen allemand. Il est créé en 1833 par l’helléniste Antonio Bianchini, avant d’être théorisé en 1842 avec la publication du premier manifeste officiel du mouvement intitulé Du Purisme dans les Arts. C’est à l’instar de leurs chefs de file, l’italien Tommaso Minardi (1787-1871) et l’allemand Friedrich Overbeck (1789-1869), que les Puristes portent leur admiration et se tournent vers l’imitation des primitifs italiens, depuis Giotto jusqu’à Raphaël. D’origine sicilienne, c’est entre le continent italien et son île natale que Giacomo Conti œuvre tout au long de sa vie, de Naples à Florence sans oublier Sienne. Peintre de formation néoclassique, il étudie à Rome entre 1834 et 1836 à l’Académie Saint-Luc auprès des plus importants peintres italiens de la première moitié du XIXème siècle, tels Francesco Coghetti et Francesco Podesti.

Détail, Giacomo Conti
Giacomo Conti, Troubadour

Notre dessin à la ligne sculpturale illustre les vers suivants :

« Il est descendu – par les portes –

Il est resté debout, les regardant toujours :

Et son cœur éclatait

Comme s’il était mort. »

tirés du poème intitulé Il Trovatore composé en 1824 par le poète romantique milanais Giovanni Berchet (1783-1851).

Poème, Giovanni Berchet

880 €

Bibliographie

Caffort, M. (2009) Théorie et pratique de la peinture religieuse au XIXème siècle, (p.11). PUR.

Bianchini, A. Overbeck, J-F. Tenerani, P. (1842) Del purismo nelle arti.

Bénézit, E. (1976) Dictionnaire des Peintres Sculpteurs Dessinateurs et Graveurs (T.3) Librairie Gründ.