Auguste Morisot, Portrait de Pauline

Louise DANSE

(Bruxelles, 1867 – 1948)

Les Lys de Morteraine

1899

Pointe sèche sur papier japon

260 x 200 mm ; marges 320 x 250 mm

Marie et Louise Danse naissent à Bruxelles et grandissent à Mons dans un milieu artistique cultivé, entourées de littérature et de musique. Leur père Auguste Danse, graveur et dessinateur de renom, transmet à ses filles son savoir et compétences artistiques. Également professeur à l’académie des Beaux-Arts de Mons, les deux sœurs deviennent ses élèves. En Belgique, les portes de l’enseignement académique commencent à s’entrouvrir aux femmes à partir de 1883. Adolescentes, elles débutent en variant les genres, les sujets et les techniques. Malgré l’influence stylistique de leur père, elles développent un art personnel. Louise se marie en 1905 au sculpteur et homme de lettres Robert Sand, et continue de se perfectionner en orientant son travail vers le symbolisme et signe ses travaux de son nom paternel. Les deux sœurs Danse furent reconnues en leur temps comme des artistes graveuses talentueuses.

Laublin Arthur, Ascension Lunaire, école de Mons

Cette œuvre oxymorique à l’onirisme dépouillé met en lumière le corps fin et fragile d’une jeune femme souffrante dialoguant avec de forts symboles mystiques. Cette planche témoigne des liens stylistiques que Louise Danse entretenait avec l’art d’Odilon Redon (Bordeaux, 1840 – Paris, 1916) et sa prédilection pour le monde intérieur et la mort. 

600 €

Auguste Morisot, Portrait de Pauline